Archives de November 2006

Les scenarii des géologues sur l’apparition du pic gazier divergent

Hebdomadaire PETROSTRATEGIES du 13 novembre 2006

Si la problématique du pic pétrolier fait couler beaucoup d’encre, celle du pic gazier, encore plus complexe, ne devrait pas tarder à rivaliser. Selon le géologue Pierre-René Bauquis, anciennement Total et membre de l’Association pour l’étude des pics de production de pétrole et de gaz naturel (ASPO), un pic gazier devrait apparaître vers 2015-2020, avec une production plafonnant autour de 4000 Gm3/an. Cette vision s’oppose à celle d’Yves Mathieu, de l’Institut Français du Pétrole, qui prévoit un profil plateau, situé entre 4170 Gm3/an et 5100 Gm3/an, le décrochage pouvant intervenir vers 2050, voire plus tard. Ces experts, réunis par l’Association Française du Gaz le 8 novembre à Paris, ont cependant tous les deux souligné la difficulté d’établir un pronostic. Première inconnue : les réserves ultimes. Si l’exploration pétrolière est mature, l’exporation « volontariste » du gaz est récente. Les ressources actuelles s’élèveraient à 180 000 Gm3, et on estime les ressources potentielles à 340 000 Gm3. De plus, contrairement au pétrole et malgré l’essor du GNL, le gaz n’a pas encore développé un marché réellement international. Deuxième inconnue : la croissance de la consommation de gaz. Doit-on considérer 2 %/an, 3 %/an de croissance ou autre chose ? Troisième inconnue : le modèle de déplétion à appliquer.

(more…)

Posté par Stéphanie le 26 November 2006 Aucun Commentaire

Bloquer les métastases

Magazine Vivre (Ligue nationale contre le cancer), 3ème trimestre 2006
REPORTAGE 24h avec…

=> Article au format PDF

À deux pas du panthéon à Paris, la jeune équipe du Dr Philippe Chavrier tente de comprendre les mécanismes de transport des cellules de notre organisme. Objectif à terme : bloquer le trafic des métastases. Poussons les portes de l’Institut Curie pour en savoir un peu plus sur le travail de ces « artisans » biologistes.

Pour se faufiler, gagner du terrain, se multiplier, les cellules font appel à des mécanismes de transport ingénieux. Si la mobilité des cellules se révèle souvent bénéfique, comme pour la cicatrisation d’une plaie ou la croissance d’un embryon, elle peut aussi être néfaste, en particulier dans le cas de la propagation d’un cancer. « Dans tous les cas, les processus cellulaires mis en jeu sont les mêmes et il est indispensable de bien les comprendre pour pouvoir les contrôler », explique le docteur Philippe Chavrier, responsable d’une petite équipe dans le département de biologie cellulaire de l’Institut Curie. L’aventure a commencé il y a une dizaine d’années à Marseille, où ce biologiste et ses collègues commençaient à percer les secrets de la phagocytose, opération au cours de laquelle des cellules du système immunitaire (les macrophages) capturent les bactéries et les éliminent.

(more…)

Posté par Stéphanie le 12 November 2006 Aucun Commentaire

Vaccins thérapeutiques : une solution pour l’avenir

Magazine Vivre (Ligue nationale contre le cancer), 3ème trimestre 2006

=> Article au format PDF

En éduquant le système immunitaire à reconnaître ses ennemis, les vaccins thérapeutiques « anti-cancer » ouvrent une nouvelle voie pour lutter contre la maladie.

Depuis deux cents ans, la vaccination combat bon nombre de maladies infectieuses : variole, tétanos, poliomyélite, typhus, … autant de fléaux éradiqués ou en passe de l’être. Le principe de la vaccination est ingénieux : il consiste à inoculer le virus, à faible dose et libéré de son pouvoir infectieux, pour entraîner les cellules du système immunitaire à reconnaître et tuer les microbes avant que la maladie ne se déclare. Peut-on transposer ce principe pour créer des vaccins anti-cancer ? Ce n’est pas si simple. Car s’il est assez facile de réveiller le système immunitaire pour affronter un envahisseur extérieur (un virus), il est beaucoup plus difficile de le mobiliser face à un ennemi qui vient de l’intérieur. Ce qui est le cas des tumeurs et leurs métastases, exception faite pour les cancers d’origine infectieuse touchant notamment l’estomac ou le col de l’utérus. Les troupes en charge de défendre notre organisme n’ont pas été préparées à lutter contre cet ennemi autochtone. Cependant, grâce à la découverte des marqueurs tumoraux (voir Vivre, juin 2006), la science développe des vaccins thérapeutiques avec des résultats prometteurs.

(more…)

Posté par Stéphanie le 12 November 2006 Aucun Commentaire