Banque de Savoirs
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Comment permettre une gestion citoyenne de l’eau ? Voilà le problème auquel se sont attelés des associations et des scientifiques d’Île-de-France. Complémentaires dans leurs approches, en synergie ou parfois en désaccord, ils ont mutualisé tout un savoir pour la préservation des eaux du bassin de la Seine.
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Hebdomadaire PETROSTRATEGIES du 8 mars 2010
Attaqués par les théoriciens du « peak oil », les pétroliers se plaisaient à souligner que même l’uranium ne pouvait échapper à la menace d’un épuisement de ses réserves. Et qu’en outre, les questions géopolitiques d’accès à l’uranium se posaient aussi bien que pour le gaz naturel. Mais l’horizon de l’atome civil pourrait s’éclaircir dramatiquement d’ici 10 à 20 ans. En effet, tandis que l’on assiste au renouveau du nucléaire en Europe et aux Etats-Unis, les scientifiques et les industriels préparent l’avenir de cette source d’énergie et en particulier la 4ème génération. Il s’agit de l’après-EPR, une nouvelle technologie qui pourrait remplacer les réacteurs actuels à l’horizon 2030-2050. Depuis 1999, 13 pays mutualisent leur savoir-faire au sein du Forum international pour la Génération IV (Gif) afin de définir et de mettre au point les procédés envisageables pour cette nouvelle ère du nucléaire. Ces futurs réacteurs devront être au moins aussi sûrs que les installations actuelles, utiliser moins de combustibles et produire moins de déchets à longue durée de vie.
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Sébastien traque les mauvaises pratiques qui dégradent les cours d’eau franciliens à l’Onema. Il effectue aussi des missions en terre guyanaise pour protéger la ponte des tortues luth ou préserver les derniers caïmans noirs.
Sébastien Mollet est un jeune homme très doux qui ne fait pas de vagues. Cet amoureux de la nature n’affiche aucune cause militante agressive, mais souhaite simplement « être utile », ajouter sa petite pierre à la cause environnementale. Sa vocation lui est venue sur le tard. « Je me destinais depuis longtemps à faire un métier de pleine nature, sans trop savoir lequel, raconte Sébastien. Après avoir passé un Deug STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives), j’ai poursuivi par une licence et une maîtrise en management des métiers du sport. » Mais ce parcours, qui le menait à prendre des responsabilités en mairie ou en fédération sportive, l’entraînait au final loin de son envie première : vivre en plein air. « J’ai passé en 1999 le concours d’agent de l’Onema – l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques – (qui s’appelait alors le Conseil nationale de la pêche), et ai réussi, à ma grande surprise. » Car les places sont chères : un concours tous les deux ou trois ans, auquel participent environ 5000 personnes pour une cinquantaine de places seulement !
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