Archives de June 2006

Marqueurs tumoraux : des témoins sous surveillance

Magazine Vivre (Ligue nationale contre le cancer), 2ème trimestre 2006

Les tumeurs cancéreuses laissent des traces biologiques dans l’organisme. Autant d’indices pour détecter, diagnostiquer et suivre l’évolution de la maladie.

Comment dépister et suivre l’évolution d’un cancer ? Quatre procédés complémentaires sont à l’heure actuelle au service des professionnels de santé : l’examen clinique (symptômes), l’imagerie, la biopsie et le dosage de marqueurs tumoraux. Ces derniers sont des indicateurs de la maladie, produits naturellement par l’organisme et détectables par l’analyse de sérums biologiques (sang, urine) ou de tissus. Utilisés depuis une vingtaine d’années pour affiner le diagnostic de cancers comme celui de la prostate ou des ovaires, ils renseignent sur la localisation du cancer et son degré d’évolution. Mais la complexité des réponses de l’organisme face à la maladie ne fait pas de cet examen un outil fiable à 100 %, et des analyses complémentaires sont indispensables pour établir un diagnostic. De récentes découvertes font cependant espérer de grands progrès dans les années à venir.

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Posté par Stéphanie le 26 June 2006 Aucun Commentaire

Imagerie médicale : techniques de pointe

Magazine Vivre (Ligue nationale contre le cancer), 2ème trimestre 2006

Les techniques d’imagerie progressent et se multiplient, permettant au corps humain de révéler ses secrets les plus intimes. Explications.

Au début du siècle dernier, la découverte de rayons étranges baptisés X (comme l’inconnue en mathématiques) signe le début d’une révolution médicale : pour la première fois, il est possible de visualiser l’intérieur du corps humain. Depuis, la science a beaucoup progressé et les outils pour sonder le corps humain n’en finissent pas de gagner en précision. Grâce à l’imagerie, les médecins ont accès à la structure du corps ainsi qu’à son métabolisme. À la radiographie classique par rayons X viennent aujourd’hui s’ajouter le scanner, l’échographie, l’IRM* et la scintigraphie. Sous ces termes un peu barbares se cachent des trésors technologiques au service de la médecine, et en particulier de la cancérologie.

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Posté par Stéphanie le 26 June 2006 Aucun Commentaire

Enfin une machine capable de simuler le cerveau ?

C’est ce qu’affirme Jeff Hawkins, fondateur du Redwood Neuroscience Institute de Berkeley (Etats-Unis). A partir d’une théorie globale sur le fonctionnement du néocortex, ce chercheur relance l’idée ancienne d’un cerveau artificiel dont les neurones seraient remplacés par des mini-mémoires électroniques : un légo en silicium à la structure complexe, dont les mécanismes seraient bien loin de ceux des ordinateurs. ” Le cerveau ne calcule pas de solutions, explique Jeff Hawkins. Il fait appel aux mémorisations qu’il a stockées pour procéder à des prédictions continuelles concernant tout ce que nous voyons et ressentons. Le cortex tout entier est un système mnémonique. Ce n’est pas du tout un ordinateur.” Ainsi, les programmes informatiques d’intelligence artificielle ou de réseaux de neurones ne seraient pas adéquats pour reproduire certaines spécificités de l’intelligence humaine. Et cela fait vingt ans que les scientifiques se cassent les dents sur ce problème. Quel programme informatique est-il en effet aujourd’hui capable de reconnaître un visage ou de comprendre un discours aussi rapidement et précisément que ne le ferait un humain ? Avec une mémoire équivalent à 80 disques durs et une connectique imitant les millions d’axones du cortex cérébral, il sera peut-être possible de construire une machine intelligente : un hardware d’une complexité inouïe, mais sans doute nécessaire pour réaliser un des plus grands fantasmes de l’homme.

Pour en savoir plus
Intelligence, par Jeff Hawkins et Sandra Blakeslee, édité chez CampusPress

Posté par Stéphanie le 26 June 2006 Aucun Commentaire